Taux bas, conditions d’accès renforcées

Les taux sont historiquement bas, mais les conditions d’accès au crédit sont devenues plus difficiles.  Le taux d’effort (la mensualité du crédit, assurances comprises) ne doit pas dépasser 35% du montant des revenus mensuels.  Les frais accessoires doivent être autofinancés soit, les frais de notaire, les frais de caution crédit logement ou équivalent et les frais annexes.

  • Il faut compter 9 à 10 % du montant du prix d’achat du bien immobilier, si vous achetez dans l’ancien.  Par exemple, si vous achetez un bien immobilier d’une valeur de 200 K€, il vous faudra avoir sur vos relevés bancaires 18 K€.
  • Dans le neuf les frais de notaire sont de l’ordre de 2.5%.  Il faut donc prévoir au total 4 à 5% de frais annexes.
  • La durée du crédit pour un bien immobilier dans l’ancien ne dépassera pas 25 ans
  • Dans le neuf, on tiendra compte d’une période de construction d’environ 2 ans, (VEFA) vous pourrez donc compter sur 25 ans + 2 ans.

Acheter seul ou en couple. Quelles conséquences juridiques en cas d’achat d’un bien immobilier seul ou en couple, au regard d’un prêt immobilier en commun ?

Conjoints en union libre, Pacsés ou mariés, les banques demandent systématiquement la solidarité des emprunteurs. L’étude d’accord de crédit se fait la plupart du temps en tenant compte de l’ensemble des revenus du couple.  Dès lors, il y’a solidarité entre les conjoints.

Une autre option serait de mentionner dans l’acte notarié, la part de l’un et la part de l’autre, puis de réaliser un prêt individuel pour chacune des parties. Cette dernière pratique reste extrêmement rare.

Autre solution, un achat en SCI. Chaque associé détient un nombre de parts sociales de la SCI. Dans ce cas de figure, la banque demandera la solidarité des associés de la SCI. La SCI s’adresse plutôt à des couples qui souhaitent transmettre leur bien immobilier à leurs héritiers. Prenez contact avec votre courtier pour plus d’information.

Nouveau certificat de performance énergétique

Le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) deviendra le 1er juillet 2021 un outil de référence dans la lutte contre les logements les plus énergivores et les plus polluants.

A compter du 1er juillet 2021, le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. A partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l’achat ou de la location d’un bien.

Il est à noter qu’un logement identifié « passoire énergétique », étiqueté F ou G,  ne pourra plus augmenter son loyer lors d’un renouvellement de bail ou d’une nouvelle location.

 Source : https://www.mysweetimmo.com/2020/09/25/en-quoi-le-nouveau-diagnostic-de-performance-energetique-est-il-inedit-stanislas-jaubert/

 

Le monde de l’immobilier évolue constamment plus que jamais, faites appel à un courtier pour monter vos dossiers de financement. Le courtier prépare votre dossier et le transmet à la banque la mieux adaptée à votre profil d’emprunteur.

 

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